Dans l’art égyptien l’ankh apparaît fréquemment dans les peintures funéraires et dans d’autres représentations. Il apparaît souvent au bout des doigts d’un dieu ou d’une déesse dans des images qui représentent les divinités de l’au-delà conférant le don de la vie à la momie du défunt. Le symbole ankh était souvent porté par les Égyptiens sous forme d’amulette, soit seul, soit en relation avec deux autres hiéroglyphes qui signifient force et santé. Les miroirs aussi étaient souvent fabriqués en forme d’ankh. Parfois, dans l’art, l’Ankh était représenté en train d’être touché par un dieu sur une personne, ce qui symbolisait généralement la conception.
L’importance de longue date de l’Ankh, et son profond symbolisme pour les Égyptiens dynastiques, ont conduit à son adoption progressive par la toute première église chrétienne d’Égypte qui est finalement devenue l’Église copte. Ceci est très significatif, car il s’agit presque certainement de la genèse de la croix, en tant que symbole thématique central de la religion chrétienne. Une sorte de croix, l’ankh, a longtemps été un symbole religieux central. Cette croix impliquait toutes les idées de dieux qui sont très infinies dans la nature. Comme le monothéisme est au cœur de la foi chrétienne, l’ankh semblait un bon choix pour symboliser la croyance en un Dieu unique et puissant. Avec le temps, l’idée que son fils était mort sur une sorte de croix, lui a semblé d’autant plus appropriée. Bien que la croix d’Ankh n’ait pas été conservée chez les chrétiens modernes, elle est toujours présente dans certaines croyances et est souvent portée comme amulette de protection.